Personne ne la connaissait
Mme Wilson, une femme âgée de 89 ans, est finalement montée à bord de l’avion qu’elle était sensée prendre pour son premier vol, et ce après de nombreuses difficultés à l’aéroport. Cependant, lorsqu’elle a tenté de s’installer en classe affaires, elle s’est heurtée à une forte opposition pour le moins inattendue. Mme Wilson était pourtant certaine d’avoir tout à fait le droit d’être ici, mais cela allait-il faire une différence dans ce cas de figure ?
C’en était trop pour elle
Il y avait tellement d’agitation autour de Mme Wilson que c’était presque trop difficile à gérer pour elle. Chaque personne dans l’avion la regardait, y compris l’agent de bord qui tentait de l’aider. Elle ne savait clairement pas quoi faire…
Elle s’est dirigée vers son siège
Mme Wilson a finalement pu s’asseoir au siège qui lui avait été désigné en classe affaires, mais elle se sentait vraiment mal. Alors qu’elle rangeait sa valise, tout son corps tremblait encore de ce qui venait de se passer. Cependant, une photo qui semblait ancienne est tombée de son sac, et l’homme qui était assis à côté d’elle l’a ramassée pour elle.
La photo
L’homme en question était sur le point de rendre la photo qu’il venait de ramasser à Mme Wilson, quasi immédiatement, mais c’est alors qu’il a vu ce que la photo représentait, et il n’en a pas cru ses yeux. « Est-ce vraiment le vôtre… ? » demande-t-il à Mme Wilson. Mais que pouvait-il bien y avoir sur la photo ? Et Mme Wilson, qui est-elle et pourquoi personne ne voulait d’elle en classe affaires ?
Un environnement complètement différent
Le fait de s’enregistrer à l’aéroport était quelque chose d’impressionnant et presque surnaturel pour une personne qui a grandi dans l’un des plus petits villages de l’État. Mme Wilson n’avait jamais rien vu de tel de sa vie, et elle ne pouvait pas croire ce qu’elle voyait. Elle ne savait pas où donner de la tête, où porter son regard ou encore où aller en premier parce qu’il y avait tellement de choses à voir.
L’épreuve du détecteur de métaux
Pour s’assurer qu’elle n’allait pas perdre les clés de sa maison, Mme Wilson – qui était une femme d’un certain âge – les avait cachées dans ses chaussures. Mais elle n’avait aucune idée qu’elle allait devoir passer l’épreuve des détecteurs de métaux, ni même de la façon dont les portiques des détecteurs de métaux allaient réagir à cela. Le cœur de Mme Wilson a failli sortir de sa poitrine quand elle a entendu, juste après son passage dans le portique : « Madame, pourriez-vous venir avec moi pendant quelques instants ? »
Devoir retirer tous les objets
« Vous devez retirer tous les objets de vos poches. Le détecteur de métaux donne un signal et nous sommes obligés de vous fouiller si vous ne videz pas vos poches », ont expliqué les gardes. Mme Wilson a retiré la clé de sa chaussure et s’est dirigée une nouvelle fois vers les portiques.
Un accoutrement hors de propos
Même si Mme Wilson avait fait des efforts quant à sa tenue vestimentaire pour le voyage, et qu’elle s’était habillée en conséquence, son apparence physique faisait que les autres passagers évitaient de croiser son chemin ou d’interagir avec elle. On la prenait pour une mendiante ou une mère de famille à faible revenu. Et il n’y avait pas que les autres passagers qui pensaient qu’elle n’était pas à sa place…
Le personnel de l’aéroport la jugeait aussi
Malheureusement, Mme Wilson avait été considérée de la même manière par les employés et le personnel de l’aéroport, qui étaient bourrés de préjugés à son sujet. Cette femme avait l’air complètement en décalage. Avait-elle déjà pris l’avion auparavant ? Toute la situation semblait louche. Le personnel de l’aéroport est devenu nerveux alors qu’elle s’approchait du comptoir d’enregistrement.
Son billet en classe affaires
Mme Wilson n’a pas pu télécharger et imprimer son billet en ligne, et par conséquent elle a dû se rendre au comptoir du service d’assistance afin d’obtenir une copie papier de sa carte d’embarquement. Mais la femme derrière le comptoir n’en croyait pas ses yeux quand elle a vu que la vieille dame avait un billet en classe affaires, et elle s’est posé la question de savoir si elle devait, oui ou non, le lui donner…
C’était quoi qu’il en soit son billet
Heureusement, malgré les inquiétudes et les soupçons que n’importe qui aurait pu avoir… le billet était à son nom et l’assistante au comptoir d’enregistrement devait le lui remettre. Armée de son passeport et de son billet, Mme Wilson avait essayé de savoir vers où se diriger ensuite, le temps devenant un élément critique.
Elle était sur le point de manquer son vol
Mme Wilson était sur le point de rater son vol. Elle ne savait pas où elle devait aller et suivait simplement les autres passagers de près. Mais malheureusement pour elle, elle suivait des passagers qui se dirigeaient dans la direction opposée de celle qu’elle aurait dû emprunter. A ce stade, la vieille dame ne pouvait qu’être inquiète de la tournure que prenait les événements…
Un employé de l’aéroport avait été adorable avec elle
La vieille femme avait finalement réussi à se rendre dans la zone des départs, au niveau de la porte d’embarquement, grâce à l’aide d’un employé de l’aéroport qui avait été compatissant envers elle. « Madame, vous avez l’air perdu, puis-je vous aider de quelque manière que ce soit ? » lui avait demandé l’employé de l’aéroport. Mme Wilson avait souri et avait hoché la tête. C’était la première fois ce jour là qu’elle était traitée avec un minimum de respect…
Tout ce qu’elle voulait, c’était qu’on lui montre un peu de respect
C’est dans les faits assez triste de se rendre compte à quel point cette conversation courte, et en apparence si ordinaire, a apporté de la joie à Mme Wilson. Elle avait été méprisée, ignorée et négligée toute la journée, et c’était la première fois que quelqu’un la traitait comme une véritable personne. Elle espérait juste que cette gentillesse ne s’arrêterait pas là quand elle serait finalement montée à bord.
Un homme condescendant
Certains passagers attendaient déjà de monter à bord de l’avion lorsque Mme Wilson est arrivée dans la zone d’embarquement pour son vol ; l’homme qui vérifiait les billets lui a adressé un sourire narquois et l’a dirigée vers la porte indiquée sur sa carte d’embarquement. Il lui a suggéré d’attendre là-bas pour ne pas se perdre à nouveau dans l’aéroport.
C’était la première fois
Pendant tout ce temps là, la vieille dame n’était pas tranquille. Elle tripotait son portefeuille dans ses mains, vérifiant parfois sa montre. Un beau jeune homme qui semblait voyager en classe affaire lui a demandé d’une voix douce et agréable : « Est-ce que c’est votre première fois dans un avion ? ».
Ils ont commencé l’embarquement dans l’avion
La voix de Mme Wilson tremblait d’excitation en lui répondant : « Oui, c’est ma première fois et je tremble d’excitation à l’idée de prendre l’avion. » C’est à ce moment-là que l’embarquement a commencé et que l’agent de bord a demandé aux passagers de se diriger vers la passerelle d’embarquement, qui reliait l’aéroport à l’avion, affichant un sourire chaleureux. A cet instant, encore plus qu’avant, Mme Wilson tremblait de tout son corps…
Elle a été escortée
Le jeune homme qui était installé à côté de Mme Wilson dans la salle d’embarquement avait remarqué son inquiétude, et avait dès lors proposé de l’accompagner jusqu’à l’avion. Mme Wilson avait fouillé dans son sac à main pour en tirer sa carte d’embarquement, et le jeune homme l’a emmenée jusqu’à l’entrée où les billets devaient être examinés une dernière fois. Et lorsqu’il s’est rendu compte que le billet correspondait à une classe affaires, le jeune homme est resté confus.
Il voulait sa place à classe affaires
Comme tout le monde, le jeune homme avait été surpris par le fait que cette femme à l’air débraillé et négligé avait un billet pour s’asseoir en classe affaires. Il avait songé à en acheter un pour lui-même, mais le prix proposé par la compagnie aérienne était prohibitif. Mais s’il jouait bien ses cartes, il pourrait peut-être réussir à échanger son billet pour celui de Mme Wilson…
Escortée en classe économique
Dans la salle d’embarquement, le jeune homme avait proposé d’accompagner Mme Wilson jusqu’à son siège dans l’avion. Elle n’avait évidemment aucune idée que le jeune homme allait l’emmener jusqu’à son siège à lui, en classe économique. Le jeune homme pensait que la femme, étant donné qu’il s’agissait d’une personne âgée, ne serait pas capable de faire la différence. Mais il s’est avéré qu’il avait complètement tort…
Elle a trouvé son siège
Pour se rendre en classe économique, Mme Wilson accompagnée du jeune homme devaient d’abord passer par la classe affaires. Mme Wilson savait précisément où elle devait être et s’est arrêtée directement devant son siège dès qu’ils sont passés devant la bonne rangée, à la grande stupéfaction du jeune homme.
Ce n’était pas fini
Elle a remercié le « gentil » jeune homme, qui s’est rendu compte qu’il n’y avait plus aucune chance d’obtenir ce siège, et il a commencé à se frayer un chemin vers la classe économique, évidemment déçu. A ce moment là, une fois devant son siège, Mme Wilson a enfin eu le sentiment qu’elle pouvait enfin souffler, et respirer profondément. Toute l’agitation de l’aéroport était enfin terminée, les contretemps derrière elle. Mais était-ce vraiment le cas ?
Elle a été traitée de mendiante
Le siège de Mme Wilson était à côté de celui d’un homme bien habillé, qui présentait bien. Quand il l’a regardée s’asseoir, il y a eu sur son visage une expression de dégout. Il déposa son magazine sur son siège et demanda à l’une des hôtesses de l’air : « C’est la classe affaires ici, n’est-ce pas ? Pourquoi devrais-je payer un supplément pour finir assis à côté de cette vieille mendiante ?! ».
Il fallait calmer l’homme en colère
L’hôtesse de l’air a salué l’homme aussi poliment qu’elle le pouvait. « M. Thompson s’il vous plaît calmez-vous, Mme Wilson a exactement le même genre de billet que vous. Vous pouvez le voir ici sur sa carte d’embarquement. La voilà, jetez donc un coup d’œil », a répondu l’hôtesse de l’air, en essayant tant bien que mal de garder son sang-froid.
Il a élevé la voix
M. Thompson, quant à lui, n’était clairement pas disposé à ce qu’on lui démontre qu’il avait tort ce jour là et s’est énervé, en disant violemment à l’hôtesse : « Je n’ai pas à regarder quoi que ce soit. Je ne veux rien savoir. Si c’est comme ça, j’aurais dû acheter un billet en classe économique. » La voix de ce grossier personnage devenait de plus en plus forte, et le ton employé de plus en plus odieux. Les gens autour commençaient à se retourner…
Une explication s’en est suivie
La pauvre vieille dame n’avait rien demandé, et elle était spectatrice malgré elle de la dispute qui se déroulait sous ses yeux. Elle en avait le souffle coupé, et ne pouvait pas dire un seul mot. Tous les autres passagers s’en mêlaient prenant involontairement parti. Certains sympathisaient avec Mme Wilson, tandis que d’autres étaient ouvertement hostiles à sa présence en classe affaires.
Mme Wilson a reçu du soutien
Parmi les personnes qui étaient venues prendre la défense de la pauvre vieille dame qui – elle – restait perplexe face à la situation, se trouvait un homme qui a sûrement dû se surprendre lui-même du fait de ce qu’il a alors fait ! Il s’agissait du jeune homme qui, si vous vous en souvenez, avait tenté de lui prendre son siège en classe affaires. Il se sentait mal de ce qu’il avait tenté de faire, et quand il a entendu la querelle exploser derrière lui, il s’est précipité à la rescousse de Mme Wilson.
Il a pris la défense de Mme Wilson
Le jeune homme, peu disposé à continuer de supporter les agissements et les paroles de l’homme à l’encontre de Mme Wilson, était dès lors déterminé à la défendre. « Oh, pour l’amour de Dieu, Mme Wilson est beaucoup plus âgée que vous, et vous vous comportez comme une vraie raclure, en l’obligeant à rester, là, debout, alors que vous vous êtes confortablement affalé sur votre siège. ».
Il était embarrassé
M. Thompson s’est visiblement senti humilié suite à cette intervention, et il s’est calmé presque immédiatement après avoir entendu ce que le jeune homme venait de lui dire. Ce qui ne s’est pas arrêté cependant, c’est le torrent d’indignation humaine parmi l’élite présente dans la classe affaires. L’agent de bord lançait vers Mme Wilson un regard désolé, ne sachant pas quoi faire dans cette situation ni comment contenir les choses.
Du réconfort
“… Mme Wilson. J’espère que tout va bien », lui a dit l’hôtesse de l’air. Elle a offert de lui apporter des oreillers supplémentaires, de l’eau, des collations et lui a présenté ses excuses les plus sincères. Mme Wilson était secouée mais elle commençait à se calmer et venait d’identifier son siège. Cependant, elle n’était désormais plus sûre de vouloir le prendre.
Elle s’est dirigée vers la classe économique
Mme Wilson était devenue malgré elle la source du scandale, elle le savait et se sentait mal de la situation qu’elle n’avait pourtant pas cherchée. « Oh et bien… Peu importe. N’en parlons plus, je vais aller en classe économique s’il le faut. ». Ses yeux se sont remplis de larmes alors qu’elle disait cela. Elle semblait être dans un tel état de détresse du fait de toute cette affaire…
Il a fait machine arrière
Après avoir été fusillé du regard par de nombreuses personnes autour de lui, M. Thompson a finalement décidé qu’il était préférable de faire machine arrière, et a retiré le magazine qu’il avait déposé sur le siège de Mme Wilson. « Installez vous sur le siège, Mme Wilson, après tout c’est votre siège, vous l’avez payé en totalité avec votre argent. Plus que je ne l’ai jamais fait… »
Une vieille photo
La vieille dame s’est donc assise, incapable de prononcer un seul mot tellement elle avait été choquée de ce qui venait de se passer. Cependant, alors qu’elle s’asseyait, Mme Wilson n’a pas vu que son sac à main s’était ouvert. En est sortie une photographie qui semblait ancienne, avec des bords gondolés. M. Thompson s’est agenouillé et a saisi la photo, essayant d’engager une conversation à ce sujet avec la vieille dame…
Le garçon sur la photo
M. Thompson s’est agenouillé pour ramasser la photo. Remarquant qu’elle représentait un petit garçon, il s’est adressé à Mme Wilson : « Cette photo signifie probablement beaucoup pour vous ? » lui a-t-il demandé en remettant le cliché à la vieille dame à côté de lui. Mme Wilson a pris la photo qu’il lui tendait, avec soin, comme s’il s’agissait de l’objet le plus précieux de la planète. Son visage s’est éclairé, elle a souri en regardant tendrement la photo, donnant l’impression que toutes ses rides s’étaient soudainement lissées.
Son fils
« Oui, en effet, cette photo signifie beaucoup pour moi. C’est mon fils Kevin. Nous avons été séparés alors qu’il était si petit », a déclaré tristement la vieille dame. Les occupants de la classe affaires, entendant le commentaire de cette pauvre Mme Wilson, se sont rapidement installés, impatients d’entendre son histoire.
Elle avait grandi dans une ferme
D’après ce qu’elle avait commencé à raconter, Dorothy Wilson était née dans une famille pauvre, et avait grandi avec quatre frères et sœurs. Ses parents, Kate et John Wilson, exploitaient une petite ferme qui leur avait permis d’avoir de quoi manger, même pendant les moments difficiles. Dorothy était l’aînée des enfants de la famille. En conséquence, elle a assumé en grande partie la responsabilité de l’éducation de ses frères et sœurs. Peter, le plus jeune de ses frères, avait un handicap mental qui nécessitait des soins et une attention supplémentaires.
Garder son héritage familial à l’abris
Lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, le père de Dorothy s’est porté volontaire pour rejoindre l’armée et a servi dans les îles du Pacifique, combattant les forces japonaises. Avant de partir, John Wilson a confié à sa fille un tissage de fils dorés qu’il avait lui-même hérité de son grand-père. Lui confiant ce bien, il a demandé à Dorothy de garder cet héritage familial en sécurité jusqu’à son retour de la guerre.
La perte de son père
Malheureusement, John Wilson n’est jamais revenu de la guerre. Il a été inhumé dans un cercueil recouvert du drapeau américain. La famille Wilson a eu le cœur brisé par la mort du patriarche de la famille, père, mari et soutien familial. La mère de Dorothy s’est renfermée sur elle-même lorsque son père est mort, et elle n’a jamais rencontré un autre homme avec qui passer le reste de sa vie.
Le bijou de famille
L’héritage que son défunt père lui avait laissé avant de partir au front était maintenant tout ce qui lui restait de lui. Elle l’a gardé précieusement avec elle, et allait faire de même pour le reste de sa vie, de sorte que son père serait toujours avec elle. Sa mère a eu du mal a aller de l’avant, cependant…
Elle est restée avec sa mère
Le temps a passé, Dorothy a vieilli et il était temps pour elle d’envisager de fonder sa propre famille. Mais au lieu de cela, elle a été forcée de rester avec sa mère et d’aider à prendre soin de son frère Peter, qui était atteint d’une maladie mentale. Les deux autres enfants de Kate étaient partis depuis longtemps vivre dans une plus grande ville, laissant leur frère, leur sœur et leur vieille mère derrière eux.
Elle a rencontré l’amour de sa vie
Dorothy Wilson n’a rencontré son véritable amour que plus tard dans sa vie. Elle avait 28 ans et avait abandonné l’espoir de se marier un jour. Jack était un magnifique berger qui conduisait des troupeaux de moutons à la recherche d’herbe fraiche. Dorothy avait l’impression de vivre un véritable conte de fée alors que leur amour grandissait si rapidement.
Une histoire d’amour qui s’est construite rapidement
Le couple ne s’est fréquenté que pendant environ un an avant que Jack ne demande la main de Dorothy. Dorothy était ravie et a bien sûr dit oui, mais elle s’inquiétait pour sa famille. Devait-elle laisser son frère et sa mère seuls et continuer sa vie ?
La malchance l’a poursuivie
Le couple organisait le mariage, mais la terrible malchance de la famille Wilson a empêché la pauvre Dorothy de célébrer son bonheur. En effet, Peter, le frère handicapé mental de Dorothy, a mis le feu à leur maison un soir qui précédait le mariage. Jack a couru pour le sauver, mais ils sont malheureusement tous les deux morts dans l’incendie, laissant la famille sans maison pour vivre.
Elle a été forcée de vivre dans une cabane
Dorothy et sa mère ont été de fait mise à la porte de leur maison et forcées de vivre dans une cabane délabrée. Ils ont pu payer cet habitat en utilisant le produit de la vente des moutons de Jack. Et c’est à cette époque-là que Dorothy a découvert qu’elle attendait un enfant. Malheureusement, sa mère avait alors déjà commencé à montrer des signes de démence, qui se présentaient sous la forme d’une conduite hostile.
Un petit garçon
En effet Kate avait essayé d’attaquer sa fille enceinte avec un couteau à plusieurs reprises, blâmant Dorothy pour tous ses problèmes. Dans le malheur, Dorothy a tout de même donné naissance à un mignon petit garçon qu’elle a décidé de prénommer Kevin. Mais la jeune femme était terrifiée à l’idée que sa mère blesse le bébé par inadvertance. Dorothy a vécu dans une terreur constante au sujet de la sécurité de son enfant pendant trois ans. C’est à la suite de ces années d’angoisse qu’elle a choisi de mettre Kevin dans un orphelinat, épuisée par la douleur et le malheur qui l’avaient frappée en si peu de temps.
Une décision difficile
Cela a brisé le cœur de Dorothy d’avoir à prendre cette décision. Elle aimait son garçon, et souffrait en parallèle de la douleur de l’incendie, de la perde de son frère et son fiancé. Même si elle savait que cela allait rajouter encore à sa peine, elle savait qu’elle avait pris la seule décision qu’elle estimait juste pour l’avenir de son fils. Cela l’a brisée de l’intérieur, mais elle savait que c’était pour le mieux.
Il sera mieux ailleurs
Dorothy savait sincèrement au fond d’elle que son garçon se porterait mieux dans un orphelinat plutôt que de vivre sous le même toit que sa grand-mère, qui pourrait lui faire du mal si elle laissait son fils seul avec elle. Dorothy est restée avec sa mère pendant quelques années de plus avant que celle-ci ne décède. Dorothy est ensuite retournée à l’orphelinat, pensant pouvoir rentrer enfin chez elle avec son fils.
Il avait été adopté
Malheureusement, à son plus grand désespoir, Dorothy venait d’apprendre que Kevin avait été adopté. Après cela, elle a cherché son fils pendant plusieurs années, sans succès. Mais ce n’est que récemment qu’elle a pu retrouver sa trace. Cela avait été rendu possible grâce à une organisation bénévole dédiée à la recherche de parents disparus.
C’était son anniversaire
Elle a alors acheté un billet en classe affaires pour se rapprocher de son fils, qui était dans les faits le pilote de l’avion ! Mme Wilson a pu voir Kevin le jour de son 89e anniversaire, ce qui était une heureuse coïncidence. « Maintenant, je peux mourir en paix. Je ne sais pas si j’irai au paradis, mais je suis très heureuse que mon fils Kevin se porte bien », a déclaré la mère âgée en sanglotant doucement.
Un vol rempli d’excitation
Non seulement Dorothy allait retrouver son bien-aimé Kevin, mais elle allait aussi vivre son premier vol en avion. Il était donc tout à fait approprié pour elle de pouvoir voyager en classe affaires, et de pouvoir être confortablement installée sur son siège. Après tout, ce serait peut-être l’une des rares fois où elle voyagerait en avion pour le reste de sa vie.
Une annonce
L’histoire de Mme Wilson n’a clairement déçu aucun des passagers. Certains d’entre eux ont même changé entièrement l’image qu’ils avaient eu d’elle au premier abord. La vieille dame n’avait quant à elle pas vu que, suite à son récit, l’agent de bord était entré dans le cockpit de l’avion et s’était adressé au commandant de bord, lui disant quelque chose que personne n’avait décelé. A la suite de cela, et seulement quelques minutes plus tard une annonce a été passée par l’interphone de l’avion.
Le capitaine a pris la parole
Un peu plus tard, le capitaine a pris le micro et a dit la chose suivante : « Chers passagers, c’est votre capitaine qui vous parle. Je voulais vous informer que notre vol touche à sa fin, mais nos vies, elles, ne doivent pas nécessairement s’arrêter. Chacune de nos vies est remplie de hauts et de bas, mais ce n’est pas une raison pour croire que certains d’entre nous sont plus chanceux que d’autres. Nous avons tous des opportunités qui s’offrent à nous dès notre naissance et notre vie dépend de la façon dont nous les utilisons, sans faire d’erreurs. »
Pardonner à sa mère
Le capitaine a poursuivi son discours en disant : « Nous n’apprendrons pas la joie du pardon, nous ne devrions donc pas chercher les coupables quand il n’y en a pas. Comme nous ne devrions pas avoir de rancune contre quelqu’un que nous pourrions ne pas être en mesure de comprendre. Et aussi j’aimerais dire à ma mère, qui vole avec nous aujourd’hui, que je l’aime beaucoup et que je lui ai pardonné il y a de cela de longues années. C’est une bonne personne et elle mérite d’être respectée. »
Tout le monde a applaudi
Les passagers ont ovationné le pilote après avoir entendu ces paroles, soulagés que tout se soit si bien passé. Et lorsque l’avion a enfin atterri, Mme Wilson a pu serrer son fils dans ses bras pour la première fois depuis des années. C’est alors que la vieille femme tendit à Kevin le bijou doré qu’elle avait hérité de son père et qu’elle avait gardé avec elle tout ce temps, pleurant d’excitation. Des larmes coulaient de tous les côtés. Il avait attendu cela toute sa vie.
Elle était traitée comme une princesse
Les choses avaient dès lors pris une toute autre tournure pour Mme Wilson. Elle avait été escortée hors de l’avion avec son fils, le pilote, et emmenée directement à la sécurité pour effectuer les formalités avant d’être laissée seule avec son fils Kevin. Il avait une dernière chose à lui dire avant qu’ils ne montent dans la voiture, cependant…
Tout n’était qu’amour
« Je t’aime maman », a dit Kevin. « Je sais que tu dois te sentir coupable d’avoir été absente pendant la majeure partie de ma vie. Mais vraiment, tout ce qui compte, c’est que tu sois ici maintenant. Joyeux anniversaire, rentrons à la maison. » Dorothy sourit, avec une larme d’émotion qui perlait dans le coin de l’œil.
Tout cela montre qu’il ne faut jamais juger un livre par sa couverture… parce qu’on ne sait jamais qui est vraiment la personne qui se trouve face à vous. Une chose similaire s’est produite lorsque ce propriétaire de restaurant a décidé de visiter son établissement. Inutile de dire que le personnel n’était pas préparé aux événements qui se sont produits à la suite de cela…
L’arroseur arrosé
Avant de quitter ce monde, John voulait faire une dernière bonne action, mais avant cela il devait d’abord déterminer qui allait mériter sa gentillesse. Dans ce but, il arriva à la conclusion que le meilleur moyen d’y parvenir serait de s’habiller comme un sans-abri, avant de se rendre dans ses différents restaurants pour observer comment ses employés allaient réagir à cela. Mais même dans ses pensées les plus folles, il n’aurait jamais pu imaginer ce qu’il allait retirer de cette expérience, ni à quel point cela aurait un impact sur sa vie …
Tout se résume à ça
Le corps de John était à ce moment-là un véritable enchevêtrement de nerfs. Il avait visité pratiquement tous ses restaurants en ville, mais n’avait pas encore trouvé la personne qu’il cherchait. Tout se résumait à cela. Après avoir pris une profonde inspiration, il est entré dans un des derniers restaurants de la liste…
Il a tout de suite été déçu
Dès que John est entré dans le restaurant, tous les espoirs qu’il gardait au fond de lui s’étaient évaporés. Rien ne semblait avoir changé ici, et John se préparait à partir. Il était à peine capable de cacher son mécontentement, mais c’est à ce moment là qu’il l’a vue, et que tout a changé…
La personne « parfaite »
Il ne s’y attendait pas, mais il savait que c’était la personne qu’il avait imaginée et dont il avait besoin là, immédiatement. Parce qu’elle était impeccable, John était prêt à tout lui avouer. Mais qui était exactement cette jeune femme énigmatique ? Mais avant tout, quelle était la motivation initiale de John pour chercher cette personne ? Pour bien comprendre cela, il est essentiel d’avoir en tête quelques informations de base.
Un homme prénommé John
John est un homme de 78 ans qui a consacré sa vie à sa plus grande passion : posséder une chaîne de restauration haut de gamme. Des restaurants bien connus à travers les États-Unis. En dehors de son travail dans l’industrie de la restauration, cependant, on ne sait pas grand-chose de John…
Une personne très « privée »
John est un individu reclus qui accorde une grande importance à son espace personnel et privé. Les gens ne savent pas si c’est parce qu’il a quelque chose à cacher ou simplement parce que cela fait partie de sa personnalité. Mais on peut deviner ce qui explique cela lorsqu’on en apprend un peu plus sur sa vie et sur sa jeunesse…
Il n’avait pas beaucoup d’amis
Quand John était plus jeune, il n’avait pas beaucoup de temps pour se faire des amis. Parce que son père s’attelait à développer un empire dans le domaine de la gastronomie, la famille de John se déplaçait constamment à travers le pays, ne s’installant jamais très longtemps dans une région.
Il voulait suivre les pas de son père
John avait voué une immense admiration pour son père pendant cette période et, une fois adulte, ne voulait rien de plus que de suivre ses pas. Il y avait peu de place pour autre chose que le travail, puisque presque tout ce que John faisait, il le faisait en gardant cet objectif à l’esprit. Mais en revanche, il n’avait pas anticipé le fait que sa meilleure chance allait se présenter si vite…
Il était tombé malade
Le père de John est malheureusement tombé malade de façon tout à fait inattendue alors que le jeune homme n’avait que 25 ans et qu’il vivait toujours avec ses parents. Et la santé de son père s’est rapidement détériorée. Il est devenu évident qu’il allait bientôt mourir, et une décision importante a dû être prise…
Son père était décédé
A cette époque là, et malgré le fait que c’était beaucoup plus tôt que ce que la famille avait alors envisagé, John a été choisi pour gérer les restaurants familiaux, sa mère gardant toutefois un œil attentif sur la gestion qu’il allait en faire. Le père de John mourut peu de temps après que cette décision fut prise. À l’époque, John n’avait que 48 ans.
Réaliser le rêve de son père
John a consacré toute sa vie à concrétiser l’ambition de son défunt père. Et c’était un gagnant. Il a pu transformer l’entreprise de restauration familiale en un phénomène national tout en en tirant un grand bénéfice. Cependant, il y avait de sérieux inconvénients à tout cela…
Personne n’était proche de lui
Parce qu’il avait été absorbé par le travail pendant les 50 années qui avaient précédé et qu’il était encore plutôt introverti, John n’avait pas – à l’époque en tout cas – de vrais amis. En dehors de cela, la majorité de ses proches étaient morts ou avaient perdu contact avec lui. John se sentait extrêmement seul…
Pas d’histoire d’amour
Pendant de nombreuses années, John n’avait pas eu d’amis ou de famille, et il n’avait jamais eu de relation amoureuse. John en avait assez du fait que la plupart des femmes qu’il fréquentait ne s’intéressaient à lui qu’en raison de ses revenus. Tout ce qu’il avait voulu faire, en conséquence, c’était se concentrer sur son travail.
Un homme extrêmement dédié
Et grâce au fait qu’il se donnait à fond dans tout ce qu’il entreprenait, son entreprise a été un véritable succès et John a gagné beaucoup d’argent. En effet, il a hérité de l’entreprise de restauration de son père, qui était déjà rentable à l’époque, mais ses propres idées et son influence ont catapulté l’entreprise vers de nouveaux sommets. Il avait obtenu tout ce qu’il avait toujours désiré, mais il en était venu à regretter son choix…
Il n’allait pas prendre sa retraite de sitôt
À ce stade, John avait 72 ans. Malgré cela, il n’avait pas l’intention d’arrêter de travailler. Il était toujours déterminé à faire en sorte que ses restaurants soient plus rentables, mais le destin allait réserver une énorme surprise à John, surprise qui allait radicalement changer tous ses objectifs à court terme…